Ammar Abo Bakr
Le titre de cette œuvre, Happy Yemen, renvoie au Yémen, sillon vert et fertile de la péninsule arabique. On y voit une jeune fille tombée sous les bombes des frappes aériennes de la coalition menée par l’Arabie saoudite et auxquelles participe l’Egypte. La victime est entourée de motifs colorés et de citations religieuses empruntées à la culture de l’Egypte ancienne. L’artiste a ainsi créé un lieu du souvenir.
Website: www.facebook.com/Ammar.Abo.Bakr
Expositions
Œuvres
Happy Yemen
Ammar Abo Bakr
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Hans-Georg Merkel
Datation
2015, in situ
Dimensions
3 x 1,6 m
Matériau
Sprühfarbe, Tinte, Papier
Description
Passer de l’art de la rue aux galeries est une trajectoire qui n’a rien d’inhabituelle aujourd’hui. Rares sont pourtant ceux qui font le chemin inverse. Ammar Abo Bakr a étudié l’art à Louxor. En 2011, en plein Printemps arabe, lorsque la révolution égyptienne prend son envol place Tahrir, Abo Bakr fait sortir son art dans la rue. Ce en quoi il reste fidèle à son credo « si tu fais de l’art, fais-le publiquement pour qu’il soit proche du cœur des gens ». Et c’est ainsi que les graffitis sont devenus l’art de la révolte, avec leurs motifs représentant des combattants des rues, des portraits de martyrs, mais aussi des allégories poétiques de l’espoir. Par leur existence et leur présence réelle sur les lieux, ces images ont accédé à leur signification, devenant partie intégrante des événements.
En 2015, Ammar Abo Bakr créait Happy Yemen dans le Paradis du Patrimoine culturel mondial Völklinger Hütte. Il réagissait ainsi à l’intervention déclenchée quelques jours auparavant dans ce pays par une coalition arabe sous bannière saoudienne et à laquelle participait l’Égypte. L’artiste a conçu son œuvre à partir de la photo de presse d’une petite fille qui a perdu la vie lors de ces opérations militaires.
Robert Kaltenhäuser
Happy Yemen
Ammar Abo Bakr
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Hans-Georg Merkel
Datation
2015, in situ
Dimensions
3 x 1,6 m
Matériau
Peinture aérosol, encre de chine, papier
Description
Passer de l’art de la rue aux galeries est une trajectoire qui n’a rien d’inhabituelle aujourd’hui. Rares sont pourtant ceux qui font le chemin inverse. Ammar Abo Bakr a étudié l’art à Louxor. En 2011, en plein Printemps arabe, lorsque la révolution égyptienne prend son envol place Tahrir, Abo Bakr fait sortir son art dans la rue. Ce en quoi il reste fidèle à son credo « si tu fais de l’art, fais-le publiquement pour qu’il soit proche du cœur des gens ». Et c’est ainsi que les graffitis sont devenus l’art de la révolte, avec leurs motifs représentant des combattants des rues, des portraits de martyrs, mais aussi des allégories poétiques de l’espoir. Par leur existence et leur présence réelle sur les lieux, ces images ont accédé à leur signification, devenant partie intégrante des événements.
En 2015, Ammar Abo Bakr créait Happy Yemen dans le Paradis du Patrimoine culturel mondial Völklinger Hütte. Il réagissait ainsi à l’intervention déclenchée quelques jours auparavant dans ce pays par une coalition arabe sous bannière saoudienne et à laquelle participait l’Égypte. L’artiste a conçu son œuvre à partir de la photo de presse d’une petite fille qui a perdu la vie lors de ces opérations militaires.