Roadsworth
Website: www.roadsworth.com
Expositions
Œuvres
Defund the War Machine
Roadsworth Copyrigt Markus Trennheuser
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Markus Trennheuser
Datation
2022, in situ
Dimensions
35 x 95 m
Matériau
Farbe, Bitumen
Description
Peter Gibson ist, wie sein Pseudonym Roadsworth schon andeutet, für seine Arbeiten auf den Straßenasphaltflächen bekannt. Neben Tierdarstellungen und floralen Designs arbeitet er oft mit den gegebenen urbanen Zeichensystemen wie Straßenmarkierungen und Typografie.
In Völklingen findet Roadsworth auf dem Dach der Möllerhalle eine Spielfläche für seine mit Streichrolle applizierte experimentelle Typografie. In selbstdesignter Schrift hat der Künstler aus Montreal den absichtlich schwer lesbaren Slogan „Defund the War Machine“ angebracht. Doppelt gespiegelt und über den flachen Dachfirst geknickt, ist es seine Abrechnung mit dem militärisch-industriellen Komplex. Ein unzeitgemäßer „Aufruf, die aufgeblähten Militärbudgets auf notwendigere Felder umzuverteilen, und die dringenderen Herausforderungen, denen sich die Menschheit gegenübersieht, anzugehen."
Kryptisch, großformatig und neben der Gichtbühne nur aus der Vogelperspektive erkennbar, wendet sich die Botschaft so vielleicht an höhere Mächte oder außerirdische Beobachter, denn Roadsworth hat wenig Hoffnung auf die Einsicht der Mächtigen. Aber wer weiß – vielleicht erreicht sie die Nachricht über Satellitenaufklärung.
Robert Kaltenhäuser
Defund the War Machine
Roadsworth Copyrigt Markus Trennheuser
Copyright: Weltkulturerbe Völklinger Hütte / Markus Trennheuser
Datation
2022, in situ
Dimensions
35 x 95 m
Matériau
Peinture, bitume
Description
Comme son pseudonyme de Roadsworth l’indique, Peter Gibson est connu pour ses travaux sur l’asphalte. Outre les représentations d’animaux et les designs floraux, il s’empare volontiers de la signalétique urbaine existante comme le marquage routier. À Völklingen, Roadsworth a trouvé sur le toit de la salle des mélanges un terrain de jeu pour sa typographie expérimentale appliquée au rouleau. L’artiste basé à Montréal a inscrit le slogan « Defund the War Machine » dans une police de caractères conçue par ses soins. Le résultat est difficile à lire, mais c’est parfaitement volontaire, d’autant que le tout suit un double jeu de miroir et est placé à cheval sur le faîte du toit. L’artiste se livre ainsi à un règlement de comptes avec le complexe militaro-industriel. Un appel inactuel « à redistribuer les budgets militaires à l’obésité insolente vers des champs plus nécessaires et à relever les défis plus urgents auxquels l’humanité est confrontée ». Ce message en grand format est cryptique et uniquement visible à vol d’oiseau à côté de la plateforme de gueulard. Comme s’il s’adressait à des puissances supérieures ou à des observateurs extraterrestres. Roadsworth a en effet peu d’espoir de faire entendre raison aux puissants de ce monde. Mais qui sait, son message leur parviendra peut-être par le biais d’images satellite...